Ce n’est un secret pour personne que les communautés 2SLGBTQI, nos droits et nos libertés sont menacés.
Il y a eu une augmentation exponentielle des mouvements anti-2SLGBTQI et des mouvements alimentés par la haine à travers le Canada. Nous le voyons dans les politiques et les propositions de politiques anti-trans qui émergent aux niveaux provincial et fédéral, et dans les taux croissants de crimes haineux, de discours haineux et de haine sous la forme de manifestations anti-trans coordonnées dans les villes à travers le Canada.
Cette montée de la haine anti-2SLGBTQI peut être décrite comme une guerre culturelle. Une guerre culturelle est un conflit entre des groupes, en particulier des groupes libéraux et conservateurs, qui ont des idéaux, des croyances ou des philosophies culturels différents.
When we look at the 2SLGBTQI culture war in Canada we see several common areas of focus:
La recherche montre que la montée actuelle de la haine anti-2SLGBTQI au Canada a commencé au début de 2022, avec une vague importante d’activités anti-2SLGBTQI se poursuivant dans tout le pays de 2022 à aujourd’hui. Qu’il s’agisse de la dernière augmentation des crimes haineux (voir ci-dessous), du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) qui met en garde contre les menaces permanentes de violence, des artistes de la drague et des organisations communautaires locales 2SLGBTQI qui doivent prendre des mesures juridiques pour se protéger, cette tendance à l’augmentation de la violence et de la haine ne semble pas près de s’arrêter.
Statistique Canada a rapporté qu’en 2023, les crimes haineux visant l’orientation sexuelle ont augmenté de 69 % par rapport à l’année précédente.
Ces chiffres sont alarmants mais pas surprenants, car cette tendance se poursuit depuis des années.
Entre 2016 et 2023, les crimes haineux motivés par l’orientation sexuelle déclarés par la police ont augmenté de 388 %, ce qui est stupéfiant. Comme l’indique Statistique Canada, les crimes haineux déclarés par la police ont fortement augmenté pour la troisième fois en quatre ans.
Ces types de crimes de haine visent l’identité d’une personne – orientation sexuelle, race ou religion – et ont un impact non seulement sur l’individu, mais aussi sur l’ensemble de la communauté.
Les intervenant·es anti-2SLGBTQI s’appuient sur des concepts neutres et sensés comme la liberté d’expression, la démocratie et la « protection des enfants ».
Iels ne comptent pas sur le fait que la majorité croira ce qu’iels disent, mais plutôt sur le fait que la majorité défendra leur droit de parole.
Ce n’est pas un secret : les communautés 2SLGBTQ, nos droits et nos libertés sont attaqués. Partout au Canada, nous voyons apparaître des politiques et des propositions de politiques anti-trans tant au niveau provincial que fédéral.